@misc{ce2dc5c7f8db403ca5500b3e6915cdcb,
title = "La mobilit{\'e} des frontaliers du Luxembourg : dynamiques et perspectives",
abstract = "Sur la base d'une large enqu{\^e}te r{\'e}alis{\'e}e en 2010 et 2011 aupr{\`e}s d'un {\'e}chantillon repr{\'e}sentatif de travailleurs frontaliers au Luxembourg, le CEPS/INSTEAD publie, en collaboration avec Forum EUROPA, l'Universit{\'e} de Strasbourg et le CNRS, un cahier consacr{\'e} {\`a} la mobilit{\'e} quotidienne des frontaliers. Ce cahier regroupe 13 chapitres qui portent sur des th{\`e}mes compl{\'e}mentaires, et qui forment une synth{\`e}se des principaux enseignements de la mobilit{\'e} des frontaliers. Le cahier a {\'e}t{\'e} distribu{\'e} le 23 octobre dernier lors du colloque « La Grande R{\'e}gion en mouvement » . D'autres {\'e}tudes scientifiques sont {\'e}galement engag{\'e}es {\`a} partir de cette enqu{\^e}te, dans le cadre d'un projet de recherche cofinanc{\'e} par le Fonds National de la Recherche (FNR) au Luxembourg et le CNRS en France, concernant la perception {\'e}nerg{\'e}tique des frontaliers. Un des principaux enseignements de l'enqu{\^e}te est l'augmentation significative du recours au transport en commun comme moyen principal de d{\'e}placement domicile-travail, m{\^e}me si l'usage de la voiture reste majoritaire. La qualit{\'e} de l'offre en transports en commun (temps de parcours, desserte, fiabilit{\'e}, confort, etc.) joue un r{\^o}le d{\'e}terminant dans le choix du mode de transport par les frontaliers, tout comme les conditions de stationnement au lieu de travail. Les frontaliers habitent en moyenne {\`a} 44 km de leur lieu de travail et mettent 53 minutes pour s'y rendre. Cet {\'e}loignement au lieu de travail conduit la moiti{\'e} des frontaliers {\`a} partir de leur domicile avant 7h du matin. Les automobilistes sont 60% {\`a} se d{\'e}clarer satisfaits ou tr{\`e}s satisfaits de leurs d{\'e}placements domicile-travail. Les frontaliers utilisant le train sont en g{\'e}n{\'e}ral plus satisfaits car ils sont 74% {\`a} se d{\'e}clarer satisfaits ou tr{\`e}s satisfaits. D'ailleurs, c'est au niveau du train que la fatigue se fait le moins ressentir par rapport aux perceptions v{\'e}cues au quotidien dans les modes de transport. Si 73% des m{\'e}nages frontaliers poss{\`e}dent au moins deux voitures, de mani{\`e}re g{\'e}n{\'e}rale l'opinion {\`a} propos de la voiture est assez contrast{\'e}e. Mais la mobilit{\'e} des frontaliers ne se r{\'e}sume pas au d{\'e}placement domicile-travail, puisqu'un frontalier sur cinq se d{\'e}place au Luxembourg pour effectuer une activit{\'e} en-dehors de son travail, principalement pour se rendre au restaurant ou faire des courses. En moyenne, les frontaliers consacrent ainsi 2 heures par jour et parcourent 100 km pour l'ensemble de leurs d{\'e}placements.",
keywords = "d{\'e}placement, fronti{\`e}res, mobilit{\'e}, part modale, transports collectifs, travail",
author = "Fr{\'e}d{\'e}ric Schmitz and Guillaume Drevon and Philippe Gerber",
year = "2012",
language = "Fran{\c c}ais",
series = "Les Cahiers du CEPS/INSTEAD",
publisher = "CEPS/INSTEAD",
number = "HS",
type = "Other",
}