La permissivité, une évolution contrastée

Paul Dickes

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Abstract

Dans le cadre de deux enquêtes menées sur les valeurs en 1999 et 2008, les personnes interrogées ont été amenées à fournir leur jugement moral à propos de dix-huit actions. Les questions que nous posons dans cet article sont les suivantes : Les résidents sont-ils devenus plus ou moins permissifs en 2008 qu'en 1999 en évaluant des conduites et situations morales ? Et, le cas échéant, quels changements observe-t-on au cours de cette période ? Dans cet article, nous utiliserons indistinctement les termes de « jugement moral », « tolérance » et « permissivité morale ». Le terme de jugement moral est général et désigne aussi bien un jugement favorable que défavorable envers l'acte que le sujet évalue. Les termes de tolérance et permissivité font référence à la polarité justificatrice des jugements. Le jugement moral actualise une prise de position affectivo-cognitive. Il s'agit d'un concept susceptible de signifier la tolérance morale ou la permissivité morale, si les scores attribués aux questions posées sont élevés et s'approchent de 10 sur l'échelle de réponse. Plus les scores attribués aux réponses sont élevés, plus on peut supposer que la permissivité ou la tolérance morale des sujets est grande. Dans un premier temps, nous allons montrer les différences qui existent entre les dix-huit questions relevant d'une évaluation morale. Ensuite, nous verrons les différences qui existent entre les réponses des personnes interrogées en 1999 et 20081.
Original languageFrench
PublisherCEPS/INSTEAD
Number of pages12
Publication statusPublished - 2010

Publication series

NameLes Cahiers du CEPS/INSTEAD
PublisherCEPS/INSTEAD
No.2010-18

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