Les déplacements domicile-travail : en voiture, en train ou à pied ?

Samuel Carpentier, Philippe Gerber

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Abstract

Depuis plus d'une vingtaine d'années, le Luxembourg connaît une forte croissance économique. Ainsi, entre 1985 et 2007, l'emploi salarié a plus que doublé, passant de 141 700 à 316 500 unités (source : STATEC). En termes de transport, cela se traduit notamment par une augmentation de la mobilité domicile-travail. De par son ampleur, cette mobilité constitue aujourd'hui un défi pour le développement des infrastructures de transport luxembourgeoises et transfrontalières. Au-delà de la question des flux et des réseaux de transport, c'est également l'usage différencié des modes de locomotion (voiture, transports collectifs, mobilité douce) qui devient un enjeu majeur dans une perspective de durabilité et d'efficacité. Ces modes de transport n'offrent pas les mêmes avantages et inconvénients. En choisissant la voiture, on privilégie sa flexibilité et son confort1, mais on devra patienter dans les bouchons aux heures de pointe, s'exposer à l'insécurité routière ou encore subir les aléas du prix des carburants. À l'inverse, si l'on se tourne vers l'attrait économique et écologique des transports en commun, il faudra parfois accepter des temps d'attente assez longs ou des trajets debout, notamment dans certaines lignes transfrontalières. Afin de mieux cerner les arbitrages individuels qui conduisent à l'utilisation d'un mode de transport particulier, nous analysons ici l'évolution des pratiques des actifs résidents et frontaliers lors d'un déplacement quotidien contraint, à savoir le trajet domicile-travail.
Original languageFrench
PublisherCEPS/INSTEAD
Number of pages2
Publication statusPublished - 2009

Publication series

NameVivre au Luxembourg
PublisherCEPS/INSTEAD
No.53

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  • Vivre au Luxembourg

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