Les impacts de l’antiterrorisme sur la sécurisation des événements dans l’espace public à Bruxelles

Research output: Contribution to journalArticlepeer-review

Abstract

Après les attentats de 2015 et 2016 à Paris, Bruxelles et Nice, diverses dispositions d’exception ont été mises en place : l’instauration de l’état d’urgence en France et l’élévation du niveau d’alerte de l’État belge, fixé par l’Organisme de Coordination pour l’Analyse de la Menace terroriste, à son plus haut niveau1. Cela a notamment été le cas pendant 5 jours à Bruxelles, en novembre 2015, imposant un lockdown de la capitale et l’annulation de nombreux événements2. En Belgique, ces mesures d’exception incluaient, entre autres, l’augmentation du nombre de militaires en rue (Campion, 2018), et ont donné lieu à de nombreuses perquisitions et arrestations, souvent très violentes, ciblant des personnes perçues comme musulmanes (Human Rights Watch, 2016 ; Leroij, 2018). Elles ont également eu un impact sur la sécurisation des événements dans l’espace public, nouvelle cible des terroristes dans les pays occidentaux (Coaffee, 2017) : intensification de la présence policière, nouvelles tactiques défensives… Ces mesures peuvent avoir à leur tour un impact sur le droit à la ville de certaines populations. Cet article vise à comprendre ce qu’il en est à Bruxelles lors de certains événements. Quels ont été les impacts des mesures antiterroristes sur la sécurisation des événements dans l’espace public ? Quelles sont leurs implications spatiales et politiques ? (...)
Original languageFrench
JournalRevue Marketing Territorial
Issue number8
Publication statusPublished - 2022

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