Politiques organisationnelles du tournant réformiste : l'exemple de la fusion de la fédération CFDT Chimie-énergie.

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Abstract

Les dimensions organisationnelles du tournant « réformiste » de la CFDT ont relativement peu retenue l'attention des spécialistes du syndicalisme français, traditionnellement plus intéressés par les débats programmatiques que par les structures d'organisation des syndicats (Crozier, 1970). Pourtant, l'orientation réformiste, avec sa volonté de syndicalisation de nouvelles catégories de salariés et l'accent placé sur la négociation collective, s'est également caractérisée par une reconfiguration de l'organisation interne de la CFDT dans le but déclaré de l'adapter aux évolutions du salariat et de l'économie (Tixier, 1987). La recherche d'une « rationalisation » et d'une « professionnalisation » des pratiques syndicales, mais aussi d'une création de nouvelles « solidarités » entre groupes de salariés, s'est traduite par des restructurations des champs de syndicalisation des fédérations professionnelles. Les dynamiques de ces restructurations illustrent les logiques hétérogènes selon lesquelles les différents niveaux de l'organisation syndicale, en particulier les fédérations professionnelles, s'approprient la stratégie réformatrice en fonction de leurs terrains d'implantation et cultures organisationnelles .
Original languageEnglish
Title of host publicationLa CFDT
Subtitle of host publicationSociologie d'une conversion réformiste
PublisherPresses Universitaires de Rennes
Pages107-118
Number of pages12
ISBN (Print)978-2-7535-3341-7
Publication statusPublished - 2014

Keywords

  • Europe
  • relations professionnelles
  • syndicats

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