Abstract
L'article met en lumière les enjeux des débats autour de la participation des immigrés à l'action syndicale, à l'exemple du Luxembourg. Après avoir souligné l'apport des migrations du travail à l'émergence des premières organisations syndicales au xixe siècle, il met en évidence, à travers les débats entre les courants syndicaux socialistes et communistes, les catégorisations ethniques et les oppositions politiques qui caractérisent les relations entre syndicats et étrangers durant l'entre-deux-guerres et l'immédiat après-guerre. Dans ces débats, les immigrés sont considérés, en fonction de leur origine nationale, comme plus ou moins proches du modèle syndical social-démocrate prédominant. Au cours des dernières décennies, ces clivages politiques se sont progressivement atténués, pour faire place à des représentations des migrants comme porteurs de cultures nationales homogènes des relations professionnelles.
Original language | English |
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Pages (from-to) | 89-104 |
Number of pages | 0 |
Journal | Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique |
Volume | 132 |
DOIs | |
Publication status | Published - 1 Jan 2016 |
Keywords
- immigration
- nationalité
- participation
- politique
- stéréotype
- syndicalisme