Implications de la mobilité quotidienne dans les stratégies résidentielles transfrontalières.

Samuel Carpentier, David Epstein, Philippe Gerber

Research output: Contribution to journalArticlepeer-review

Abstract

Entre 2001 et 2007, près de 8000 personnes actives ont quitté le Luxembourg pour s'installer dans une des régions frontalières, tout en continuant à travailler au Grand-Duché. Pour la très grande majorité de ces personnes, ce déménagement transfrontalier implique un éloignement vis-à-vis du travail, pouvant ainsi être assimilé à une forme de périurbanisation transfrontalière. Malgré cet éloignement les individus déclarent une certaine satisfaction résidentielle ; toutefois au-delà de cette apparente adéquation, les analyses révèlent certains paradoxes. En termes de localisation tout d'abord, il apparaît que la plupart des répondants auraient souhaité rester au Grand-Duché, mais sont dans le même temps peu nombreux à vouloir y retourner. En termes de mobilité quotidienne ensuite, les résultats tendent à montrer que la satisfaction globale est peu affectée par l'insatisfaction liée aux déplacements domicile-travail. Par ailleurs, alors que les difficultés liées au déplacement domicile/travail sont souvent invoquées par les personnes souhaitant retourner au Luxembourg, ces problèmes de mobilité sont beaucoup moins cités par les personnes étant effectivement retournées vivre au Grand-Duché. Le rôle de la mobilité quotidienne dans ces stratégies résidentielles transfrontalières s'avère donc complexe.
Original languageFrench
Pages (from-to)95-115
Number of pages21
JournalEspace-Populations-Societes
Volume2012
Issue number3
DOIs
Publication statusPublished - 1 Jan 2013

Keywords

  • choix résidentiel
  • déplacements domicile/travail
  • mobilité transfrontalière

Cite this