La consommation foncière au Luxembourg entre 1997 et 2004

Ce 7ème numéro de la Note de l'Observatoire de l'Habitat? porte sur un sujet inédit au Grand-Duché de Luxembourg. Il s'agit de l'analyse de la consommation du sol induite par la construction de logements.La consommation foncière par les activités humaines, en particulier l'habitat, revêt un enjeu majeur pour le développement durable du territoire, dans la mesure où le sol constitue une ressource essentielle présente en quantité limitée (cf. IVL). Mieux connaître l'ampleur et la localisation de la consommation foncière dans le pays est donc un élément déterminant pour bien gérer le stock de terrains encore disponibles, prévoir les évolutions futures de l'urbanisation et être en mesure d'en corriger les effets jugés indésirables.Dans le cadre de ses activités, l'Observatoire de l'Habitat s'est attaché à localiser et à quantifier les parcelles consommées par la construction résidentielle entre 1997 et 2004. Ce travail, effectué sur la base du découpage cadastral pour l'ensemble du pays, donne une mesure précise de la consommation foncière résidentielle nette.L'objectif principal de cette note est de présenter les grandes tendances de la consommation foncière dans les communes luxembourgeoises grâce à trois indicateurs complémentaires. Le premier relativise l'ampleur du phénomène en fonction de la taille des communes ; il mesure l'intensité de la consommation foncière. Le deuxième détermine l'incidence de la consommation foncière sur l'espace résidentiel des communes. Enfin, le troisième indicateur fait le rapprochement avec le nombre de logements qui ont été construits. Il évalue ainsi l'efficacité de la consommation foncière. Avant d'aborder ces questions, il convient d'analyser la répartition du phénomène dans le pays et d'identifier les communes où la consommation du sol a été la plus forte.