TY - GEN
T1 - La valorisation des compétences linguistiques sur le marché du travail luxembourgeois
AU - Klein, Carlo
PY - 2003
Y1 - 2003
N2 - Notre étude propose d'estimer le rendement économique des compétences dans les principales langues enseignées dans le système scolaire luxembourgeois. Ainsi, nous proposons d'analyser la relation entre ces compétences et la réussite sur le marché du travail luxembourgeois. Il s'agit alors d'estimer des fonctions de gains qui comprennent, à côté des variables usuelles du capital humain, des variables reflétant les niveaux de compétences linguistiques des individus.
Point de vue théorique, nous nous, basons sur le modèle développé par Green et Riddell.
Point de vue empirique, nous construisons des indices de compétences linguistiques et nous les inté¬grons dans des fonctions de gains estimées à partir de données de panel pour la période 1998-2000.
Les différentes méthodes d'estimation utilisées nous permettent d'observer que les seules langues valorisées sur le marché du travail sont l'anglais et partiellement le français, alors que les compé¬tences en allemand et en luxembourgeois ne connaissent pas de valorisation directe sur ce même marché.
Ces constats nous permettent d'exprimer, d'un côté, un certain doute sur la nécessité du trilinguisme au Luxembourg, surtout sur le marché du travail, et de l'autre côté, un certain doute sur l'efficacité économique d'une alphabétisation des enfants basée uniquement sur la langue allemande.
Point de vue politique, il faut se poser la question si on arrive à concilier la cohésion sociale du pays avec une certaine efficacité économique dans le domaine linguistique.
AB - Notre étude propose d'estimer le rendement économique des compétences dans les principales langues enseignées dans le système scolaire luxembourgeois. Ainsi, nous proposons d'analyser la relation entre ces compétences et la réussite sur le marché du travail luxembourgeois. Il s'agit alors d'estimer des fonctions de gains qui comprennent, à côté des variables usuelles du capital humain, des variables reflétant les niveaux de compétences linguistiques des individus.
Point de vue théorique, nous nous, basons sur le modèle développé par Green et Riddell.
Point de vue empirique, nous construisons des indices de compétences linguistiques et nous les inté¬grons dans des fonctions de gains estimées à partir de données de panel pour la période 1998-2000.
Les différentes méthodes d'estimation utilisées nous permettent d'observer que les seules langues valorisées sur le marché du travail sont l'anglais et partiellement le français, alors que les compé¬tences en allemand et en luxembourgeois ne connaissent pas de valorisation directe sur ce même marché.
Ces constats nous permettent d'exprimer, d'un côté, un certain doute sur la nécessité du trilinguisme au Luxembourg, surtout sur le marché du travail, et de l'autre côté, un certain doute sur l'efficacité économique d'une alphabétisation des enfants basée uniquement sur la langue allemande.
Point de vue politique, il faut se poser la question si on arrive à concilier la cohésion sociale du pays avec une certaine efficacité économique dans le domaine linguistique.
KW - Luxembourg
KW - coût de la garde d'enfants
KW - disponibilité des services de garde d'enfants
KW - participation des mères au marché du travail
KW - probit bivarié
KW - proximité
M3 - Autre contribution
T3 - Cahiers PSELL
PB - CEPS/INSTEAD
ER -