Abstract
Contrairement aux enseignements théoriques récents, la littérature empirique relative aux pays en développement montre que la demande politique de redistribution n'est pas nécessairement plus forte là où les inégalités sont les plus élevées. Dans cet article, on dérive les conditions sous lesquelles les manipulations électorales, entendues ici comme l'achat des votes des pauvres par les individus riches, peuvent freiner les pressions redistributives et expliquer ce soi-disant paradoxe. On présente alors les conséquences en termes de développement économique et on dégage le montant des sanctions nécessaires pour éviter de telles pratiques.
Original language | French |
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Pages (from-to) | 47-64 |
Journal | Revue d'Economie du Developpement |
Volume | 4/2001 |
DOIs | |
Publication status | Published - 2001 |
Externally published | Yes |