Participation des mères au marché du travail et disponibilité locale des services collectifs de garde d'enfants. Application au Luxembourg

Research output: Contribution to journalArticlepeer-review

Abstract

Dans le cadre de la Stratégie européenne pour l’emploi, l’une des recommandations de politiques en faveur de la conciliation vie familiale-vie professionnelle faite aux États membres est de développer l’offre de modes formels de garde d’enfants (définis comme les modes de garde institutionnels, tels que les structures collectives ou les nourrices agréées). L’idée sous-jacente est que les enfants représentent des coûts, monétaires et en temps, de nature à pénaliser l’activité professionnelle des femmes. La prise en charge partielle ou totale de ces coûts apparaît donc comme un moyen d’action pour les pouvoirs publics s’ils ont à cœur d’encourager l’emploi des mères. Au Luxembourg, en particulier, le gouvernement s’est engagé à poursuivre et à intensifier les efforts entrepris au cours de la dernière décennie : le nombre de places existantes devrait être multiplié par 3,75 entre 2006 et 2013, pour une dépense annuelle supplémentaire estimée à 230-250 millions d’euros (...)
Original languageFrench
Pages (from-to)215-233
JournalRevue Economique
Volume63
Issue number2
DOIs
Publication statusPublished - 2012

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