TY - GEN
T1 - Les déplacements domicile - travail des frontaliers du basin de main-d'oeuvre luxembourgeois en 2002.
AU - Gerber, Philippe
AU - Ramm, Michel
PY - 2003
Y1 - 2003
N2 - Suite à une enquête menée auprès de frontaliers du bassin de main d'œuvre luxembourgeois en 2002, nous constatons que leurs pratiques de mobilité sont sans équivoque. Premièrement, l'automobile est le moyen de transport très largement dominant, les transports en commun (train et/ou bus) étant essentiellement utilisés de manière complémentaire. Deuxièmement, pour les frontaliers habitant à proximité d'une gare, et travaillant à Luxembourg-Ville, le train semble un moyen de transport relativement performant en temps. Il apparaît cependant que ce moyen de transport est limité en capacité et actuellement incapable de desservir un bassin de main-d'oeuvre en constante expansion spatiale. Troisièmement, si les origines des flux de frontaliers sont fortement dispersées dans le bassin de main-d'oeuvre, leurs destinations se résument à quelques pôles d'emploi. L'agglomération de la ville de Luxembourg attire à elle seule plus de la moitié des flux. Enfin, d'un pays de résidence à l'autre, les pratiques de mobilité varient peu, seule l'accessibilité par la route semble plus performante pour les flux provenant d'Allemagne et de Belgique. Ces pratiques, cumulées à d'autres flux de circulation, entraînent l'engorgement actuel des axes routiers à destination du Grand- Duché, et dans le pays même. Cette situation risque de porter atteinte au développement de l'économie luxembourgeoise. Seule une politique transfrontalière cohérente en matière de transports privés et publics offrant des alternatives diversifiées permettra de remédier à une telle situation.
AB - Suite à une enquête menée auprès de frontaliers du bassin de main d'œuvre luxembourgeois en 2002, nous constatons que leurs pratiques de mobilité sont sans équivoque. Premièrement, l'automobile est le moyen de transport très largement dominant, les transports en commun (train et/ou bus) étant essentiellement utilisés de manière complémentaire. Deuxièmement, pour les frontaliers habitant à proximité d'une gare, et travaillant à Luxembourg-Ville, le train semble un moyen de transport relativement performant en temps. Il apparaît cependant que ce moyen de transport est limité en capacité et actuellement incapable de desservir un bassin de main-d'oeuvre en constante expansion spatiale. Troisièmement, si les origines des flux de frontaliers sont fortement dispersées dans le bassin de main-d'oeuvre, leurs destinations se résument à quelques pôles d'emploi. L'agglomération de la ville de Luxembourg attire à elle seule plus de la moitié des flux. Enfin, d'un pays de résidence à l'autre, les pratiques de mobilité varient peu, seule l'accessibilité par la route semble plus performante pour les flux provenant d'Allemagne et de Belgique. Ces pratiques, cumulées à d'autres flux de circulation, entraînent l'engorgement actuel des axes routiers à destination du Grand- Duché, et dans le pays même. Cette situation risque de porter atteinte au développement de l'économie luxembourgeoise. Seule une politique transfrontalière cohérente en matière de transports privés et publics offrant des alternatives diversifiées permettra de remédier à une telle situation.
KW - Non-communicable diseases
KW - multi-morbidity
KW - out-of-pocket expenditures
M3 - Autre contribution
T3 - Population & Territoire
PB - CEPS/INSTEAD
ER -