Abstract
Depuis le début de ce siècle, la baisse conjuguée de la mortalité et de la fécondité engendre un accroissement progressif de la proportion des personnes âgées. Dans les premières décennies du siècle prochain, au moment où les générations abondantes du baby boom atteindront le seuil de la vieillesse, cette mutation démographique risque de s'accélérer. S'il est vrai que l'incertitude qui entoure les projections est importante (voir Hagemann et Nicoletti [1989]), il n'en demeure pas moins que les effets du vieillissement seront vraisemblablement très marqués : variations importantes de l'épargne des ménages et de l'offre de travail, modification de la structure des besoins et, surtout, mise en question de la viabilité des régimes de retraites publiques qui, on le sait, fonctionnent principalement par répartition.
On se limitera ici à l'analyse de l'impact du vieillissement sur la consommation moyenne, l'épargne et, par conséquent, l'accumulation de capital et ce, en recourant à deux modèles : l'un de croissance optimale, l'autre à générations imbriquées.
On se limitera ici à l'analyse de l'impact du vieillissement sur la consommation moyenne, l'épargne et, par conséquent, l'accumulation de capital et ce, en recourant à deux modèles : l'un de croissance optimale, l'autre à générations imbriquées.
Original language | French |
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Pages (from-to) | 667-676 |
Journal | Revue Economique |
Volume | 47 |
Issue number | 3 |
DOIs | |
Publication status | Published - May 1996 |
Externally published | Yes |