Consommation, épargne et accumulation dans la transition démographique

Francis Bismans, Frédéric Docquier, Claude Jessua

Résultats de recherche: Contribution à un journalArticleRevue par des pairs

Résumé

Depuis le début de ce siècle, la baisse conjuguée de la mortalité et de la fécondité engendre un accroissement progressif de la proportion des personnes âgées. Dans les premières décennies du siècle prochain, au moment où les générations abondantes du baby boom atteindront le seuil de la vieillesse, cette mutation démographique risque de s'accélérer. S'il est vrai que l'incertitude qui entoure les projections est importante (voir Hagemann et Nicoletti [1989]), il n'en demeure pas moins que les effets du vieillissement seront vraisemblablement très marqués : variations importantes de l'épargne des ménages et de l'offre de travail, modification de la structure des besoins et, surtout, mise en question de la viabilité des régimes de retraites publiques qui, on le sait, fonctionnent principalement par répartition.

On se limitera ici à l'analyse de l'impact du vieillissement sur la consommation moyenne, l'épargne et, par conséquent, l'accumulation de capital et ce, en recourant à deux modèles : l'un de croissance optimale, l'autre à générations imbriquées.
langue originaleFrançais
Pages (de - à)667-676
journalRevue Economique
Volume47
Numéro de publication3
Les DOIs
étatPublié - mai 1996
Modification externeOui

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