TY - GEN
T1 - Difficile de joindre les deux bouts ? Une question récurrente pour les locataires
AU - Haag, Antoine
PY - 2009
Y1 - 2009
N2 - L'enquête PSELL-3/EU-SILC constitue le support des statistiques officielles sur les questions de revenus et de conditions de vie des personnes vivant au Luxembourg. Elle permet notamment de produire les statistiques en matière de pauvreté monétaire et d'inégalité de revenus. Si cette enquête contient majoritairement des questions objectives sur lesquelles s'applique toute une méthodologie statistique, elle invite également les ménages à évaluer eux-mêmes leurs conditions de vie.
Chaque année, une même question est posée aux ménages : « A votre avis, quel serait pour un ménage comme le vôtre le montant mensuel minimal nécessaire pour joindre les deux bouts ? ». A cette question s'ajoute une autre portant sur la perception du confort financier du ménage : « Si on considère les ressources mensuelles de votre ménage, diriez-vous qu'elles vous permettent de vivre : très difficilement, difficilement, plutôt difficilement, plutôt facilement, facilement ou très facilement ? ». L'évaluation que font les ménages de leur situation financière s'effectue par deux canaux principaux : un premier canal, objectif, porte sur la recherche de l'équilibre budgétaire entre le niveau des revenus et le poids des dépenses ; un second canal, plus subjectif, dépend davantage de l'environnement socio-économique du ménage. En nous appuyant sur ces deux canaux, nous allons vérifier si l'image plutôt négative, traditionnellement ancrée dans la conscience collective, d'une fragilité budgétaire des ménages locataires par rapport aux ménages accédants et propriétaires1, existe bel et bien.
AB - L'enquête PSELL-3/EU-SILC constitue le support des statistiques officielles sur les questions de revenus et de conditions de vie des personnes vivant au Luxembourg. Elle permet notamment de produire les statistiques en matière de pauvreté monétaire et d'inégalité de revenus. Si cette enquête contient majoritairement des questions objectives sur lesquelles s'applique toute une méthodologie statistique, elle invite également les ménages à évaluer eux-mêmes leurs conditions de vie.
Chaque année, une même question est posée aux ménages : « A votre avis, quel serait pour un ménage comme le vôtre le montant mensuel minimal nécessaire pour joindre les deux bouts ? ». A cette question s'ajoute une autre portant sur la perception du confort financier du ménage : « Si on considère les ressources mensuelles de votre ménage, diriez-vous qu'elles vous permettent de vivre : très difficilement, difficilement, plutôt difficilement, plutôt facilement, facilement ou très facilement ? ». L'évaluation que font les ménages de leur situation financière s'effectue par deux canaux principaux : un premier canal, objectif, porte sur la recherche de l'équilibre budgétaire entre le niveau des revenus et le poids des dépenses ; un second canal, plus subjectif, dépend davantage de l'environnement socio-économique du ménage. En nous appuyant sur ces deux canaux, nous allons vérifier si l'image plutôt négative, traditionnellement ancrée dans la conscience collective, d'une fragilité budgétaire des ménages locataires par rapport aux ménages accédants et propriétaires1, existe bel et bien.
KW - dépenses
KW - locataires
KW - revenus
M3 - Autre contribution
T3 - Vivre au Luxembourg
PB - CEPS/INSTEAD
ER -